PEROU

MARS 2013-Lac Titicaca




En chemin vers le lac Titicaca ....


Les Péruviens sont très fiers de leur soda national au gout de Chewing gum dont il se boit plus de litres que de Coca Cola !


Nous atteignons le nord du lac et la Peninsula de Capa Chica. Ici, les femmes sont coifées d'un tricorne à pompons (monteras), c'est très élégant.







Nous arrivons en fin d'après midi sur lac Titicaca. C'est ici à 3810 mètres d'altitude d'après la mythologie Incas que serait né la civilisation : sorti des eaux avec sa soeur, Manco Capac, descendant du dieu Soleil, dirigea sa tribu vers le nord et fonda Cuzco.

200 km de long, partagé entre la Bolivie et le Pérou, c'est le plus haut lac navigable du monde.


Nous decidons le lendemain de partir à la découverte de l'ile d'Amantani à une heure de bateau.


Plusieurs communautés se partagent l'ile qui est parsemée d'un patchwork de tout petit champs bordés de murets de pierres en equilibre.

Il y regne une atmosphère insulaire très reposante, nous grimpons au sommet du temple dédié à la Patchamama (la Terre Mère).






La principale culture est le quinoa


Nous reprenons une barque à moteur en fin d'après midi...Lancelot va lancer sa traîne mais sans succés.


et nous sommes surpris en arrivant à la "boite" de voir un groupe de musiciens péruviens en train de tourner un clip vidéo. Les sardines feront aussi parties du tournage !


Après une deuxieme nuit au bord du lac, nous nous dirigeons vers le site pré-inca et inca de Sillustani situé sur la presque ile du magnifique lac d'Umayo.







Ici, les dignitaires collas puis les Incas étaient inhumés dans des tours funéraires (chullpas) en pierre polies parfaitement agencées.



Les tours recevaient plusieurs corps (jusqu'à 12), momifiés et placés en position foetale dans des excavités creusées dans la pierre même qui composaient ces tours. Ils sont vraiment fous ces Incas !





Nous rejoignons la ville de Puno qui est le point de départ pour aller visiter les iles flottantes, uniques au monde.


A l'origine, les premières iles ont été créé par le peuple Uros pour échapper aux Incas.



Elles sont constituées d'une couche compacte de roseaux (totora) de 3m d'épaisseur et elles sont ancrées à des poteaux d'eucalyptus pour éviter qu'elles ne dérivent.


Aujourd'hui, 2500 personnes vivent sur une soixantaine d'iles et subsistent grâce à la pêche et au tourisme (surtout au tourisme !)










A la tombée du jour, nous quittons ces radeaux spongieux et leurs habitants pour vite chercher un lieu de bivouac proche de la frontière Bolivienne.



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