ARGENTINE

MAI 2013-PATAGONIE- REGION DES 7 LACS


Nous dépassons le rio Colorado et entrons dans la régions mythique de la Patagonie qui s'étend jusqu'au cap Horn. La Patagonie est plus grande que la France. C'est une région désertique (moins d'un habitant au km2) dans laquelle s'exprime toute la beauté de la nature sauvage...


La route qui descend vers Bariloche est de toute beauté : lacs, montagnes, forêts de sapins, chalets en bois...la Suisse quoi !

C'est à proximité d'un des multiples lacs que nous nous arrêtons. Lancelot tente sa chance avec sa toute nouvelle canne.


Un vrai clown ce Del Puente !





Nous sommes rejoints dans la soirée par une famille française "les 4 grains de sel" qui parcourent eux aussi l'Amérique Latine.


Nous atteignons Bariloche sous la pluie, le froid, le vent et laissons malheureusement à l'aéroport la sardine interimaire, Olivier, qui après plus de 10 jours ensemble doit reprendre son travail : bon vent mister Del Puente.


Bariloche, c'est la station de ski chic des Argentins. Elle vit principalement du tourisme et du...chocolat ! En tout cas, c'est une ville qui avec ces faux airs de Megève ne ressemble pas à l'Argentine. La proximité du lac Nahuel Huapi la ferait d'ailleurs plutôt ressembler à Annecy.


Grâce à José (l'acheteur de la boite), nous sommes accueillis à Bariloche chez Juan Carlos et sa femme. On est reçu une nouvelle fois comme des princes. Nous dégustons un asado à faire baver d'envie un végétarien et repartons après 3 jours les bras chargés de cadeaux.




Nous sommes également invités chez Libertad avec qui nous allons partager un très bon moment


Nous reprenons la route vers le sud, croisons les lacs Gutierez, Masacardi et Guillelmo.



Nous nous rechargeons en gaz avec le raccord que nous avons avons fait faire à Salta et ... ça marche ! Il suffit de dévisser la sortie gaz de notre reservoir au niveau du détendeur et de visser notre adaptateur. A l'autre bout, nous fixons une bouteille classique de propane que nous vidons par gravité !


La Tata, on a retrouvé ta R12 !


Bivouac au lac Puelo. Seul au monde ! On est hors saison.



La chasse est ouverte !


Nous passons la nuit au bord du très beau lac Espuchen.





Puis nous rentrons dans la parc national des Alerces, créé pour proteger une flore unique au monde (notamment les alerces, sorte de mélèzes géants).


Nous restons plusieurs jours sur le campamiento "El Frances" tellement le cadre nous a plu. Peut être le plus beau bivouac de tout le voyage ! Soirée pizzas au feu de bois (un peu cramé).





Tentative de construction d'un nouveau Pen Duick mais les garçons ont un peu perdu la main depuis les US


Fameux gaucho argentin dont il ne reste malheureusement que de pâles copies ! A l'origine, les gauchos argentins étaient des metis hispanos-indiens rejetés par la société qui gardaient le bétails et régnaient sur d'immenses étendues de la pampa. Ils étaient le symbol de l'homme libre qui se moque des conventions et des préjugés sociaux. L'arrivée du fil barbelé a causé leur disparition ! (comme les cow-boys aux USA).

Nous traversons la Cordillère des Andes pour atteindre le Chili au niveau de la petite ville portant le nom rigolo de Futaleufu.



Nous empruntons la fameuse Carretera Australe, la route mythique de 1100 km du sud Chili qui reste encore peu asphaltée mais qui a permi le désenclavement du sud du pays depuis 30ans. Nous déjeunons à puerto de Puyuhuapi, un petit port situé au creux d'un joli fjord

De là, nous atteignons le magnifique parc National de Quelat.


Encore une fois nous sommes absoluemment seul! Le clou du spectacle de ce parc, s'est d'aller le plus près possible du spectaculaire Ventisquero Colgante, un glacier de couleur bleue qui joue à cache'cache avec les nuages.



Nous restons 2 jours dans la ville tranquille de Coyhaique pour effectuer quelques réparations sur la "boite". Nous trouvons un taller mecanico qui va nous aider à solutionner notre probleme de batterie de la cellule qui ne veut pas se recharger lorsque nous roulons, et nous refixons la capucine au dessus du poste de pilotage. Depuis un moment, celle ci bouge dangereusement et nous avons l'impression qu'elle va se dessolidariser du chassis (en gros que l'escargot va perdre sa coquille !). Ce sont des moments de voyage pas drôles car nous ne faisons rien d'interessant mais incontournables. Il fait froid et il pleut !


Enfin, nous repartons par la Carretera Australe vers le sud jusqu'au lac General Carrera.



Nous quittons le Chili au niveau du Lac General Carrera (le 2eme plus grand lac après le la Titicaca) et descendons pleins sud par la route 40 en direction del Chalten et le Fitz Roy. Bon anniversaire Mahault ! 7 ans, c'est l'heure !( et c'est le dernier fêté de ce voyage).


Nous avions pourtant bien demandé à l'office du tourisme de la ville de Perito Moreno quel était l'état de la piste jusqu' à El Chalten, mais manifestement, les informations étaient éronnées ...


Plus personne n'emprunte ce tronçon de la Rn 40 à cette saison et pour cause ! 150 km avant El Chalten, nous nous embourbons une première fois en pleine côte. A coup de machette, nous desherbons energiquement tout ce que nous trouvons pour le placer sous les roues et parvenons à poursuivre notre chemin.


Mais quelques km plus loin, idem, sauf que cette fois nous sommes de travers et très près du fossé. Pour se dégager de là, tout va y passer : des couvertures jusqu'aux grilles du four !

Après plus d'une heure dans la boue et le froid, nous parvenons à nous remettre correctement sur la piste mais il fait nuit. Nous décidons de dormir sur place, pas du tout rassuré pour la suite.

Le lendemain, nous espérons qu'avec le froid la terre sera plus dure et moins glissante mais ce n'est pas le cas. Les 100 km qui vont suivre jusqu'à la route asphaltée vont être un enfer. Nous sommes obligés de rouler à fond les ballons pour éviter l'enlisement. C'est du rallye avec un piano à queue !

Nous sommes contents d'arriver sans casse mais furieux des informations reçues. En tout cas cela restera pour nous comme l'Aventure de ce voyage !


Sur la route conduisant à El Chalten, nous croisons une multitude de guanacos qui fuient en sautant les barbelés de part et d'autre de la route. Malheureusement, nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à franchir l'obstacle et s'empalent sur les fils.


Nous approchons de la petite ville El Chalten et nous avons la chance d'apercevoir au loin les pics du Fitz Roy (3441m) et du Cerro Torre (3138m).







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