Adieu le Pérou, c'est Bo la Vie !

Nous sommes accueillis par le Ché dès la frontière et il ne nous quittera plus sur toute la Bolivie. Il est vrai que c'est dans ce pays que cet argentin d'origine et ses guerrieros furent executés dans la jungle bolivienne le 8 octobre 1967 sur les ordres de la CIA.

Nous nous arrêtons à Copacabana, une station de villégiature très prisée par les routards en herbe !

Nous sommes le 22 mars, la vieille du "Dia del mar" autrement dit, la vieille du jour ou les Boliviens ont perdu la guerre contre le Chili il y a 150 ans et perdu leur accés à la mer. C'est un drame national. Dans toutes les écoles du pays on bourre le crane des élèves dès le plus jeune age contre cette injustice. Et ce jour là pour les plus vieux, un seul mot d'ordre : tous bourrés !

Mais le jour du "Dia del mar" pour les sardines c'est surtout l'anniversaire d'Olivier ! Une grande fête...familiale

Fêté dès l'aube sur les bords du lac Titicaca

Les entreprises de fabrication de portefeuilles de Marin et Lancelot tournent à plein régime, il ne manque plus que les clients !

A copacabana, il est possible de se faire bénir sa voiture tous les samedis !

Nous traversons le rio sur une barque en bois, nous ne sommes pas complètement rassurés.

Nous contournons le lac Titicaca. Les paysages sont de veritables peintures de Monet !

Nous rejoingnons le petit village d'Escoma ou nous sommes attendus par les volontaires de Matto Grosso

Nous sommes le jour du marché

Helena, son mari Emanuel et Mathias de l'assiociation de Matto Grosso nous hébergent dans leur grand jardn.

Nous sommes le dimanche des Rameaux et nous les suivons pour une procession et une journée de catéchisme."

Nous allons rester plusieurs jours parmis eux. Ces volontaires de Matto Grosso s'occupent de faire tourner une coopérative de fabrication de meubles, de sculpture et peinture, ont crée un grand potager qui les rend autosuffisant, élèvent des animaux dont des cuy (pour ceux qui suivent, cette fois on a gouté ! Pardon Mayalen, c'est pas mauvais mais il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent et ça ne vaut pas un bon poulet !), nourrissent les plus pauvres des alentours, sont impliqués dans divers projets comme la mise en place de puits, la construction d'un hopital, la reforestation...

Les garçons vont donner un coup de main dans differentes actions...

.. pendant qu'olivier aidé par leurs mécanos va démonter le générateur de la "boite" qui ne veut plus faire du 110v (du moins avant que l'on s'aperçoive qu'il suffissait de mettre la fiche électrique dans la prise prévue à cet effet !)

Nous quittons Escoma et l' association Matto Grosso avec les bras chargés de légumes mais surtout avec le beau témoignage du don de soi pour les plus pauvres.

Nous visitons à quelques km la "chapelle sixtine" de la Bolivie à Carabuco

..et nous retournons sur les bord du lac Titicaca dans le village de Huata pour rencontrer l'equipe du père Leo (encore un Italien), qui a un projet en plus de l'animation de la paroisse et du foyer d'étudiant, de construction de catamarans en bois.

Soirée musicale chaleureuse avec les étudiants et les sardines donnent le change !

En Bolivie, il y a 2 tarifs pour l'essence : celui des autochtones à un prix hyper competitif subventionné par le gouvernement et celui des étrangers trois fois plus cher. Le Padre Leo nous permet de remplir les reservoirs de la "boite" avec de l'essence au bon prix ! Merci padre !

Nous quittons alors ce lac magnifique...

...direction La PAZ, la capitale économique du pays.