PEROU

FEVRIER 2013-INCAPIRCA


C'est le site Inca le plus important de l'Equateur qui fut découvert, cocorico, par le savant français la Condamine en 1739


Edifiée avant 1500 par les Canaris (Cagnaris), Ingarpirca était-elle une forteresse ou un site religieux ? la question reste posée...


Les constructions Incas se reconnaissent par leur incroyable maitrise de la taille puis de l'assemblage des pierres, sans outils !!!


Nous reprenons la route en direction de Cuenca

La rivière c'est à la fois "l'elephant bleu, la buanderie, la cuisine, la salle de bains....



Depuis la Colombie, il est maintenant difficile compte tenu de notre raccord US de nous recharger en gaz propane. Mais heureusement, nous avons les coordonnées GPS, grâce aux forum de voyageurs au long cours, d'une usine à l'entrée de Cuenca. C'est directement le camion qui vient nous remplir notre reservoir.Nous sommes tranquilles pour 3 semaines, le problème se reposera pour tous les autres pays d'Amerique Latine. Il faudrait que nous fassions fabriquer un adaptateur qui nous permettrait de vider les bouteilles de gaz classique dans notre tank.


Cuenca, 3eme ville de l'Equateur (par sa population) est une ville coloniale très agréable.

Les balcons de bois, les facades ornées de stuc et les rues aux pavés mal ajustés lui donnent un charme indégnable .


La ville est aussi réputée pour ses chapeaux, les fameux Panamas tressés avec des feuilles de paja toquilla (sorte de petit palmier).



Nous profitons du marché du centre ville pour nous ravitailler. Marin qui commence maintenant à se debrouiller en espagnol, en raconte une bonne à deux autochtones !





Nous nous sommes garés pour la nuit dans un quartier calme de Cuenca proche du centre ville. Au petit matin, Felipe, le voisin, nous apporte le petit déjeuner puis nous propose de nous conduire au centre ville pour nous faire découvrir sa chaîne de restauration rapide (glacier, on a testé tous les parfums, notre best of le maracuya, le fruit de la passion) et il nous invitera même par la suite à dejeuner chez lui ! Nous aurons une discussion édifiante avec son père cardiologue libéral pro-communiste !


Nous partons visiter une fabrique réputée de Panamas (Homero Ortega) dans un des quartiers de Cuenca.


Le premier travail de tressage des Panamas se fait dans les communautés voisines avant d'être livré dans la fabrique. Il est ensuite "stoppé" (la paille est coupée et cousue), puis teint pendant 15 jours dans de l'eau oxygenée et du polyphosphate, puis rincé à l'eau claire et seché 2 à 4 jours. Le chapeau ainsi obtenu est repassé à la vapeur puis il passe avec le moule voulu à la presse (vapeur également) ce qui permet de lui donner sa forme definitive.

La qualité d'un Panama est en fonction de la finesse du tressage. Les prix vont de 20$ à plus de 2000$.





On va tous les essayer (et nous choisirons le modèle Johnny Deep) !




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