ARGENTINE

JUILLET 2013-PARC d'IBERA



Nous quittons le Paraguay et redescendons vers Buenos Aires, notre destination finale.


Nous visitons en route la plus grande entreprise d'Argentine de mate, Tres marias...


... et nous bifurquons par une piste vers la reserve nationale d'Ibera, connue pour ses multiples ecosystemes abritant de nombreuses espèces animales.






Malgré son statut de réserve nationale, le braconnage et les feux, les cultures de riz et d'arbre pour la coupe sont courants et menacent les reserves aquifères.


La reserve d'Ibera abrite la moitié des espéces d'oiseaux du pays.




et l'on y rencontre également une foule de capibaras (cabiais) ou "seigneur des herbes" en Guaranis. C'est une sorte de cochon d'Inde géant, le plus gros rongeur du monde (jusqu'a 65kg !).



Nous croisons des tatous, un aguazrà-guazu (sorte de grand renard), le vanado de la pampa (cerf des pampas), le ciervo de los pantanos (cerf des marais), des caimans, un chat sauvage, des singes...





... il a manqué à notre tableau de chasse l'anaconda jaune et le lobito de rio (une espece de loutre).

Il a plu toute la nuit et la piste qui n'était déjà pas spécialement en très bon état devient impraticable.


Et ce qui devait arriver, arriva ! Nous sommes complètement empégué comme on dit par chez nous. Mais il n'y a pas que nous !


Maintenant bien rodé à l'exercice, nous sortons les dernières couvertures qui nous restent, la grille du gaz, et nous utilisons également une grosse corde que nous disposons en zigzague sous les roues.


ça a faillit marcher (enfin rouler) mais la corde a fini par s'enrouler entre les roues jumelées et alors que nous sommes en pente et dans la gadoue, nous faisons la bétise de demonter une roue pour la décoincer.


C'est sûr, à cheval, c'est plus simple ! Bon après 3 heures de lutte dans la boue, on nous envoie enfin du secours.


Sauvé, c'est champagne pour tous et soirée cinéma bien meritée pour les sardines.

Argentina, es aventura !



Nous passons la nuit dans la petite ville de Tigre, proche de Buenos Aires, et le lendemain nous déposons les sardines intérimaires à l'aéroport, bac en poche pour Augustin (bravo fillot !)


Il nous reste une semaine à passer à Buenos Aires avant l'avion retour que nous voulons mettre à profit pour visiter la ville et remettre en état la "boite".

Nous stationnons dans le quartier chic et moderne de Puerto Madero et partons sans plus attendre à la découverte de la capitale.


Buenos Aires est une ville immense, tout en contraste mais pas complètement dépaysante pour un Européen. Les Porténos comme on nomme les habitants de Buenos Aires descendent principalement des Espagnols et des Italiens et ils ont construits des quartiers dont l'architecture rappelle Madrid (le centre ville), Paris (la Recoleta) ou encore Naples (la Boca).

Nous nous rendons à la Plaza de Mayo, le coeur de Buenos Aires. Ce serait le premier endroit où se sont installés les Espagnols et c'est d'ici que partent les grands rassemblements qui ont marqué l'histoire de la ville. Pendant 25 ans, tous les jeudi, les mères des disparus durant les periodes troubles de l'Argentine (sous la junte militaire) défilèrent en tournant en rond. Aujourd'hui, la plaza de Mayo est toujours occupée depuis la fin de la guerre des Malouines par des vétérans qui réclament la reconnaissance de leurs droits.


Nous visitons la casa de Gobierno (ou casa Rosada), sa salle du conseil et même le bureau de la présidente (Cristina Kirchner).




Petit tour à San Telmo pour rendre visite à Mafalda de Quino.


Jimmy, que Bérengère a contacté via une association, nous fait découvrir la quartier historique et coloré de la Boca situé à l'emplacement même de la première ville de Buenos Aires. On dit que c'est ici qu'est né le tango, "une pensée triste qui se dance". D'abord dancé entre hommes, le tango traduisait la difficulté de communiquer, le mal de vivre, la nostalgie du bonheur de la vie laissée là-bas au pays.






Nous alternons visites et ménage. José, l'acheteur du camping car nous rejoint la veille du départ pour les derniers préparatifs et nous conduit à l'aéroport.


Nous avons bien aimé Buenos Aires, une ville qui fait partie de notre short liste des villes où l'on pourrait vivre !


Lundi 15 juillet, 18h30.

Après 364 jours de voyages, 17 pays traversés, 40 000 photos, 45000km et... une creuvaison, nous retrouvons notre chère "Bonne Mère" et tout ceux qui nous ont manqué !


En guise de conclusion, et si nous devions résumer cette expérience en une phrase, alors, nous dirions simplement :

vivez vos rêves !


A très bientôt nom d'une sardine !


          Un jour des sardines