BOLIVIE

MARS 2013-LA PAZ



La Paz : la paix ! C'est la ville qui nous aura le plus étonnés. On dirait une immense crèche encaissée dans un canyon aride. 2000m d'altitude séparent le haut du bas de la ville ! (4000m à 2000m). Nous descendons vers les quartiers riches et parquons la "boite" sur une placette à 2 pas de l'ambassade de France.



Nous remontons en taxi vers le centre et nous passons 2 jours à arpenter la ville, à visiter son Iglesia San Francisco, son vieux quartier colonial, le musée du litoral (expliquant la perte de l'accès à la mer des Boliviens suite à la défaite contre les Chiliens en 1879), le musée des coutumes, son marché des sorcières dans lequel on peut trouver tous les ingrédients (pierres magiques, foetus de lamas, herbes...) pour soigner les maux les plus divers.



Moyen ludique que nous avons vu dans toutes les grandes villes de Bolivie pour expliquer aux conducteurs et piétons la signification du passage piéton zébré. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine !


Nous pensons avoir trouvé un coin tranquille pour notre dernière nuit, mais ce ne fut pas "La PAZ" promise ! Après la messe du dimanche soir des rameaux, toute la ville se deverse sur notre placette de bivouac. Impossible de fuir ! Ce n'est seulement que vers 4h30 du matin un peu enervé que nous nous extirpons de ce guet apens. Nous piquons vers l'est et la ville de Cochabamba où nous attend Lucas, sa femme Chiara et leurs enfants de Matto Grosso.

Nous assitons à une procession avec certains costumes un peu particulier


La maison de Matto Grosso de Cochabamba est une maison dîte de "service". Lucas se charge de l'approvisionnement en vivres et materiels pour les autres maisons Matto Grosso de Bolivie. Il nous emène voir le plus grand marché de toute l'Amérique Latine.


Lucas et sa Famille


Nous partageons un déjeuner avec d'autres volontaires italiens (pas de Matto Grosso !), à croire que la Bolivie est une province de l'Italie ! Les enfants donnent le change en jouant dans une école.


Encore une fois merveilleusement accueillis ( et ne voulant pas abuser !), nous quittons nos hôtes de Cochabamba et poursuivons vers le sud en direction de Sucre (blanc bien sur!), la capitale administrative du pays.


Traversé des jolis villages de Tarata (qui fut la capitale bolivienne pendant quelques mois) ....


de Punata et Arani.



La route entre Cochabamba et Sucre est pleine de surprises : 60 km sur pavés (c'est très joli mais pas très confortable) et parfois des éboulis.


Sucre : ville coloniale, officiellement la capitale du pays (en fait tout se trouve à La Paz) qui concentre l'opposition au gouvernement de gauche mené par l'actuel président (dictateur ?) Morales.


C'est plutôt une ville agréable, riche, dynamique, blanche. Visite du Convento y iglesia de la Recoleta et déambulation dans les ruelles animées.

Après 2 jours et une vidange d'huile, nous partons à 60km de là pour ne pas manquer le célèbre marché du dimanche de la ville de Tarabuco.



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