PANAMA

DECEMBRE 2012.



Panama, un pays béni des dieux car à l'abri des grandes catastrophes naturelles, une nature généreuse, une mosaïque de visages et de cultures, une douceur de vivre et un canal, la principale source de revenus.

Il est temps de changer les pneux usés jusqu'à la corde, ce que nous faisons à la frontière.

Marin et Lancelot en ont profité pour récuperer de vieilles chambres à air


Dernier bain dans le Pacifique avant de filer directement vers la capitale. Nous savons que nous avons de nombreuses démarches à faire pour trouver un cargo pour la "boite à Sardines" et un voilier pour nous afin de passer vers la Colombie car il n'y a pas de route entre les 2 pays.

(démarches qui vont nous rendre chèvres !)


Nous arrivons à Panama city, une cité moderne avec ces gratte-ciel et son Casco Viejo (cité historique)


Nous sommes accueillis chez François et Anne-Claire qui vont nous assurer une intendance salvatrice !

Merci mille fois !


Nous profitons d'une accalmie méteo pour réparer avec de la fibre de verre la fenêtre de toit


Visite de l'ecluse de Miraflores. C'est impressionnant !

Si le canal qui fait la richesse du pays a été construit à Panama et non au Nicaragua comme le voulait les Américains, c'est grâce à la France et à la tenacité de Ferdinand de Lesseps. Le premier coup de pelle a été donné en 1881 par une société française, la Compagnie Universelle, mais paludisme, fievre jaune (22000 morts) scandales financiers et corruption vont avoir raison de la tentative du percement du canal français. Les travaux sont repris en 1904 par les Américains et le canal sera achevé en 1914. C'est une réalisation titanesque !


Le canal voit circuler 5% du commerce mondial, plus de 14000 cargos par an. Le coût du passage pour un porte-conteneurs est de 250 000 € en moyenne !






A la recherche d'un voilier voulant bien nous emmener à Cartagène (nous avons déjà trouvé un cargo pour la "boite à Sardines"), nous partons pour la marina de Shelter-Bay proche de Colon. Mais nous avons des sueurs froide lorsque la "Boite à Sardines" se coince dans la chicane de l'écluse bloquant ainsi tout le Canal de Panama ! Heureusement, après quelques manoeuvres délicates, nous arrivons finalement à traverser sans trop de casse, bien encadrés par les agents de sécurité.


Minorité de la Comarca Ngobé-Buglé qui gère son térritoire autonome



N'ayant trouvé aucun bateau à Shelter-Bay, nous partons pour Portobelo, lieu de départ de voiliers pour les îles San Blas et la côte colombienne. Portobelo est une petite bourgade au fond d'une étroite baie découverte par Christophe Colomb en 1502.


Un paresseux jouant les équilibristes


Portobelo vit de la pêche, du commerce et d'un peu de tourisme. Nous nous installons sur la place du village et prennons notre baton de pèlerin à la recherche d'un voilier et de son capitaine.


Nous rencontrons Geneviève et Christian, un couple de Français qui sont en cours d'acquisition d'un catamaran. Geneviève, cuisinière émerite nous prépare dans le camping-car un succulent poulet coco !

Quelques temps plus tard, Jean Philippe, un Français vivant depuis 9 ans en famille sur son bateau vient nous aborder et nous nous mettons rapidemment d'accord pour qu'il nous transporte jusqu'à la frontière colombienne.



Nous retournons sur Panama pour les nombreuses démarches douanières (un cauchemard !).


Nous laissons, non sans crainte, la "boite à Sardines" au port de Colon après avoir prix soin de réaliser une séparation en bois entre la cellule et le poste de conduite.

Nous voilà maintenant sans maison pour 10 jours, un sac à dos chacun et tous les instruments de musique. Direction Porto Lindo, un petit port proche de Portobelo où nous attend le voilier Beija Flor ...



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