BOLIVIE

AVRIL 2013-PISTE DE UYUNI A TUPIZA



Como te lamas ?

250 km de piste pour rejoindre la dernière ville Bolivienne avant l'Argentine.


La piste se faufile à travers des deserts, des pampas, des steppes...



Marin tire le protrait de quelques sympatiques lamas, avant comme à son habitude ...


... de leurs chercher des noises !




Nous sommes arrêtés en plein milieu de "rien" par des habitants en colère contre la mine alantour qui poluerait leur eau.

Le "bloqueo" est une spécialité Perou-Bolivienne. Quand on a quelque chose à dire, on bloque la route. C'est plutot efficace mais assez ennuyeux pour l'économie du pays et les touristes. Après 2 heures d'attente et moyennant 2kg de pates et quelques sucreries, nous pouvons repartir.




Une des spécialités de Monsieur Morales, le président apprenti dictateur d'origine indienne de la Bolivie, c'est, au nom de l'accés au sport pour tous, la construction de terrains de foot et de basket dans toutes les villes et villages quelqu'en soit la taille. La plupart du temps, ces terrains sont laissés à l'abandon car il n'y a tout simplement pas de jeunes pour jouer! Mais en revanche, pour nous, ce sont des spots de bivouac ideal !


Nous passons la nuit dans ce tout petit village et allons chercher un petit bout de lama à se mettre sous la dent. Et bien ...c'est fameux et garanti sans cholesterol !


Au petit matin nous sommes reveillés par tout un sympatique troupeau de lamas qui nous regarde de travers. Nous avons un peu mauvaise conscience ...



Nous rendons visite à la toute petite école du village d'une seule classe et leur proposons de leur jouer un peu de musique classique.



Mahault est trop contente de retourner dans une vrai école ! D'ailleurs c'est décidé : elle sera maitresse !



Non loin de Tupiza, nous bivouaquons dans un hameau. Pour une fois (elle se compte sur les doigts d'une mains !) les garçons sont de corvée de vaisselle (en general, ils s'arrangent pour qu'elle soit tellement mal faite ou ils utilisent tellement d'eau que Berengère préfère s'en charger !)





A Tupiza, nous trouvons un tourneur fraiseur qui nous refait une pièce en metal pourla serrure de la porte de la "boite" qui a du se rompre sous l'effet des vibrations de la tôle ondulée. En effet, depuis une semaine nous ne pouvons plus l'ouvrir, c'est assez ennuyeux de passer par la fenêtre!


Et nous trouvons un sympatique terrain de foot pour passer la nuit.


Au petit matin, nous partons faire une balade dans le canyon nommé "la puerta del Diablo", une sorte de millefeuille rouge renversé sur le côté. C'est très impressionnant.





On ne regrette pas sur ce coup là de ne pas être parti en train !

La Bolivie est avec le Pérou un de nos pays préférés. Paysages, culture et authenticité sont encore harmonieusement imbriqués.



Page suivante         Un jour des sardines