SALVADOR

DECEMBRE 2012.



C'est le plus petit pays d'Amerique centrale avec environ 6 millions d'habitants qui tirent pratiquement tous leurs revenus du café et de la canne à sucre. Nous avons beaucoup aimé la gentillesse de la population et apprecié sa police non corrompue. C'est un pays qui a été durement marqué par 12 années de guerre civile (1980 à 1992) et qui retrouve l'envie une certaine tranquilité aujourd'hui.


Nous suivons la Ruta de las flores jusqu'au village Ataco réputé pour ses peintures murales réalisées par un jeune couple d'artistes.


Ces peintures présentes sur la plupart des façades du centre du village ont fortement contribué à faire de celui-ci une curiosité incontournable du Salvador.

Nous rencontrons Jean-Michel, un français résidant à Ataco et travaillant pour le Secours Populaire, marié avec une Salvadorienne, et chargé de l'aide au développement de la population paysanne.





Visite de la finca del Carmen qui livre notamment Starbuck et Illy Café.

Un fois ramassé, le café passe dans une machine à dépulper (séparation du grain et de la couche externe de la peau).

Les grains sont ensuite fermentés dans des bacs pendant 24h00, avant d'être soigneusement lavés pour enlever toutes les impuretés.


Ils sont étalés pendant plusieurs jours sur des terrasses en plein air pour sécher au soleil. Stockés dans des sacs de jute, ils seront torreffiés afin de transformer l'amidon en huile aromatique selon le bon vouloir des acheteurs.


Dégustation pour tous mais ce café servi à l'américaine ne vaut pas tripette !

Excitation garantie des enfants pour le reste de la journée !


Un plan de café requiert environ 4 ans pour atteindre sa taille maximale et sa floraison. Le caféier pousse sur les flancs de montagnes à environ 1000m d'altitude dans l'ombre de grands arbres protecteurs.

Les fruits rouges sont cueillis à la main et placés dans des paniers. Le salaire moyen des ramasseurs est de 3$ par jour !


Nous avons la chance de croiser le chemin de Tania et Enrique (photo à gauche) avec qui nous passons la soirée entre discussion et cuisine : nous apprendrons à faire des pupusas (galette de maïs, riz ou blé modelée à la main et farcie avec des haricots et du fromage).

Tard dans la soirée (une fois que la route menant au centre de San Salvador s'est réouverte), nous pouvons rejoindre les parents de Gracia, une amie de Clarisse.


Nous rejoignons les magnifiques plages du Pacifique à quelques vagues seulement du Honduras, La Tortuga Verde !

C'est un surfer new-yorkais qui a monté un ensemble de cabanes dans la palmeraie au bord de l'eau, et qui se bat pour la préservation de la tortue verte.

Il achète des oeufs aux autochtones (qui les mangent depuis toujours), les enfouit dans la sable pendant une 50aine de jours puis lorsqu'ils éclosent, il les aide à retourner à l'eau.



Nous passerons un partie de la nuit à relacher 150 bébés tortues qui venaient de naître


3 jours de surf pour les uns, baignade et lecture pour les autres ...



Nous serions bien restés, l'endroit est vraiment charmant mais le temps passe vite et nous voulons être en Colombie pour Noël.



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